Myocardiopathie hypertrophique ou HCM… quel nom barbare ! Voilà pourtant une maladie malheureusement assez fréquente chez nos amis Maine Coons. Il faut donc rester très prudent. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment peut-on repérer cette maladie ? Que peut-on faire ?

Si le sujet vous intéresse autant qu’à moi, je ne saurais trop vous conseiller d’aller directement lire cet article fort bien écrit sur le site du LOOF : La HCM chez le Maine Coon.

Cette maladie est une réelle catastrophe. Elle se traduit par une insuffisance cardiaque entrainant un souffle. Le chat change de comportement très rapidement. Il s’essouffle, se fatigue, ne se nourrit plus normalement, ne joue plus, reste dans son coin, se paralyse… bref, les symptômes sont très faciles à percevoir. Le HCM se traduit par une augmentation de l’épaisseur interne du muscle cardiaque (appelé myocarde) réduisant ainsi le volume disponible pour la réception du sang, et donc de la capacité du cœur à pomper le sang oxygéné dans l’organisme. Ainsi, Le sang n’est donc plus pompé correctement. Il est simplement refoulé. Le cœur se met à battre plus vite, de façon bien trop insuffisante pour alimenter et oxygéner le corps.

Il faut retenir que l’origine de cette maladie est en priorité congénitale ou héréditaire. C’est la raison pour laquelle tout éleveur se doit d’être extrêmement vigilant. j’essaye de l’être qu quotidien ! Je retiens d’ailleurs les recommandations du même article qui consistent prioritairement à m’assurer de tous les tests génétiques, à échographier l’ensemble de mes reproducteurs chaque année, ainsi que tous les non-reproducteurs homozygotes mutés ou hétérozygotes. Il est en effet très important de contribuer activement en amont au dépistage, c’est parfaitement compréhensible.

Un Maine Coon victime de cette maladie est toujours un animal très difficile à soigner. Oui… des traitements existent, c’est certain. Sont-ils très efficaces ? Peuvent-ils vraiment prolonger la vie du chat ? Je ne sais pas vraiement, et je souhaite ne jamais avoir à m’en préoccuper.